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L'Entrepreneur toltèque

Être un entrepreneur bien dans ses sneakers, c'est être un entrepreneur qui sait respecter les accords toltèques. Comment gérer un business, se dévouer corps et âme à son projet, tout en restant soi-même, les deux pieds dans le présent ? Nous avons appris à satisfaire les besoins d'autrui, en privé comme au travail. Comme il est difficile de dire de "non" à ses amis, de refuser d'aider un collègue, de ne pas aider des jeunes qui débutent dans l'entrepreunariat, etc.

En fait on tente de plaire à tout le monde... Et d'un autre côté, on critique les employeurs qui savent prendre leur temps, refuser, recontacter, laisser trainer, et qui finalement savent se concentrer sur le plus important : eux-mêmes ! Savoir gérer ses priorités ne veut pas dire être égoïste. Et surtout, pas besoin de culpabiliser. En fait, le plus important, c'est de suivre un comportement ancestral : les accords toltèques. (Ça n'parait pas très clair cette histoire. J'y viens !)

En fait, les mecs ont trouvé un moyen d'être bien avec eux-mêmes, d'avoir confiance en eux, histoire d'être hyper clairvoyant et de garder un max d'énergie personnelle (en gros être une Maglite qui éclaire le chemin de l'avenir). Il y a donc 4 accords à retenir :

- Que votre parole soit impeccable : c'est à dire ni (se) juger ni (se) critiquer.

La parole est une force créatrice. Elle peut créer le paradis, ou l'enfer. Disons qu'elle est une graine qui se plante dans une terre fertile. Chaque opinion, idée et concept sont semé sur ce champs de l'esprit humain. À nous de choisir si l'on préfère cultiver l'amour ou le cauchemar. (Le truc un peu chiant chez nous, c'est que semer la peur est beaucoup plus facile.)

- Quoiqu'il arrive, n'en faites pas une affaire personnelle : s'accorder de l'importance, se prendre au sérieux, ou faire de tout une affaire personnelle, voilà la plus grande manifestation d'égoïsme. En fait, ça voudrait dire qu'on part du concept que tout ce qui arrive nous concerne. Ne pas en faire une affaire personnelle, c'est ne pas être affecté par le positif ou le négatif, c'est pouvoir dire non sans culpabilité, c'est savoir dire "je t'aime" sans ridicule, c'est suivre ce que dicte notre coeur, c'est vivre en état de fécilicité.

- Ne faites pas de suppositions : en résumé nous faisons des suppositions sur ce que les autres pensent ou font, fort de quoi nous en faisons une affaire personnelle, puis nous leurs en voulons, et nous leurs communiquons du poison émotionnel par nos propos.

En fait supposer, c'est créer un drame. Il y a des millions de questions auxquelles nous cherchons des réponses. Et le seul fait de trouver une réponse nous rassure (même si elle est fausse). Et du moment qu'on croit cette réponse, on part du principe qu'on a raison. Raison car on suppose que les autres pensent comme nous pensons, réagissent comme nous réagissont et jugent comme nous jugeons. (La plus grande suppositions des humains d'ailleurs). C'est pour ça que nous craignons d'être nous-mêmes, car nous pensons que les autres vont nous juger de la même manière que nous nous jugeons... Bref si vous ne savez pas, demandez au lieu de supposer.

- Faites toujours de votre mieux : le but quotidien est de pouvoir se coucher et dire "j'ai fait de mon mieux". Ni plus, ni moins. Et le "mieux" changent d'un jour à l'autre. Peut-être que mon mieux de demain sera moins bien que celui d'aujourd'hui, qui par ailleurs est déjà moins bien que celui d'hier. On a une certaine quantité d'énergie chaque jour, physique, mentale et émotionnelle, que l'on dépense au cours de la journée. Si nous nous laissons à faire "trop", nous nous vidons de cette énergie. Que reste-t'il alors pour changer notre existence et pour en donner aux autres ?

Les 4 accords toltèques by Miguel Ruiz

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